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vous usez si délicatement pour adoucir ce reproche, j'en sens tout le poids et j'en conçois toute l'amertume ; mon explication ne doit pas se faire attendre et la voici : Dans l'un des écrits attaqués par M. le lieutenant-général Canuel, l'auteur avait cherché à émouvoir la. pitié en faveur d'un jeune homme dé seize ans et demi condamné par la cour, prévôtale comme l'un"des instigateurs du mouvement insurrectionnel qui avait éclaté li Lyon le 8 juin 1817. M-s adversaires s'étaient étendus de nouveau sur cette complainte à l'audience. Pour la défense de la loi et dela cour qui l'avait appliquée, je citai d'abord les dispositions du code pénal et ensuite des exemples de perversité donnés avant nous comme sous nos yeux par un trop grand nombre de jeunes gens. C'est dans cette partie d'un discours improvisé et' rapide que de mémoire je jetai le nom de d'Epinay avec la mention qu'il avait été enfermé à l'âge de quinze ans. « J'avais lu le fait dans une feuille périodique rédigée sous le titre d'Accusateur public par M. Ri-cher-Sérisy, 4e cahier, page 22 ■; et j'y avais pris d'autant- plus de confiance que, n'ayant jamais entendu dire que l'on eût protesté contre cette
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